Regardez l'animal se remue ... Mais, qu'a-t-il à
Regardez l'animal se remue ...
Mais, qu'a-t-il à se pandiculer ainsi ?
Ah, je comprend, l'animal se réveille.
L'animal a eu son miroir, si tu vois ce que je veux dire. Nudge, nudge hé ?
Tu es mon miroir. Tu me floues, et tu m'arranges, et je me vois dans tes yeux comme je voudrais te plaire, et ça transforme mes bras en deux grands bras de koalas, qui t'enserrent, et t'enserrent.
Si tu étais une histoire drôle, je rirais encore de la première majuscule.
Tu as bien des choses dans la tête, tu as un monde entre tes deux oreilles, c'est l'infini d'une à l'autre, et je me justifie de m'y perdre. Mais, joyeux beghrir, quand j'y trouve mon chemin, j'y trouve des merveilles, des fleurs, des chants, et des champs oui, oui. ET d'autres jours, c'est toi qui me chipotes avec tes mains et me bringue-balles partout dans tes circon.. dans ta tête.
Et si je dégringole, ce n'est que pour glisser sur ton coeur.
Et si je dégringole encore ... restons RÉVÉRENCIEUX !
Et si je m'affale, je suis à tes pieds à suçoter tes orteilles.
Mathilde est un monde incartographié, à la courbure inaplatissable, aux flèches infléchibles, à la tempête et au soleil tout à fait vingt-sixement, et aussi sensé que je puisse paraître, j'ai brûlé ma boussole à en perdre le nord, et déboulonné, j'ai trouvé plus de splendeurs près d'elle qu'aucun organisme ne pourra en trouver ailleurs.